Hier
Kirski a vraiment souffert de ses pieds ; ce matin, c'est la
mort dans l'âme qu'elle doit se résoudre à ralentir le pas. Elle
ne fera pas les 34 km que compte l'étape, elle pense s'arrêter
dans une albergue sur les rives de l'embalse de José Maria Oriol.
Pour ma part, je vise de rejoindre Canaveral à 34 km. Dominique et
Marc sont partis devant moi. Le décor est toujours aussi agréable
et le temps aussi beau sans être trop chaud. Je traverse
des herbages toujours aussi fleuris, ici de grandes roches de granit
affleurent le sol avec des parterres de fleurs roses qui les
recouvrent par endroit.
Plus loin je dois franchir un de ces nombreux portails qui ferment la porte au bétail en liberté. C'est là que je suis accueilli par un chien ; il est d'un bon gabarit et comme j'ai fait le choix de ne pas m'équiper de bâtons de marche, je n'ai qu'à espérer qu'il a bien mangé et qu'il n'a pas envie de se faire un casse-croûte. Crainte bien inutile, je l'approche, lui caresse la « cabesa », en retour il me lèche la main : ouf ! Le taux d'adrénaline redescendu à la normale, je prends le temps d'envoyer une photo par WhatsApp à Kirski en lui disant que la porte est ouverte que ce n’est pas la peine d’escalader. Un petit clin d’œil !
Je
rattrape Marc et Dominique peu avant l'embalse. Ils font le choix de
passer vers l'albergue, moi celui de poursuivre par le plateau. Nous
nous retrouvons à Canaveral, au gîte. Il y a là deux jeunes
Français : Aldebert et Rémy ; deux potes qui ont lié amitié sur les bancs de l'école et qui aujourd'hui font le
camino ensemble. Aldebert doit se marier en août et il s'est fixé
ce défi de faire La Plata avant de convoler en justes noces,
peut-être le moyen d'absoudre certains péchés de jeunesse !
Pas gagné, car il souffre terriblement d'un genou et devra
certainement arrêter ici sa pérégrination. Il y a aussi un
Espagnol : Miguel. Il a 76 ans ce qui fait qu'aujourd'hui je ne
suis plus le doyen ; pas fâché de perdre ce statut !Plus loin je dois franchir un de ces nombreux portails qui ferment la porte au bétail en liberté. C'est là que je suis accueilli par un chien ; il est d'un bon gabarit et comme j'ai fait le choix de ne pas m'équiper de bâtons de marche, je n'ai qu'à espérer qu'il a bien mangé et qu'il n'a pas envie de se faire un casse-croûte. Crainte bien inutile, je l'approche, lui caresse la « cabesa », en retour il me lèche la main : ouf ! Le taux d'adrénaline redescendu à la normale, je prends le temps d'envoyer une photo par WhatsApp à Kirski en lui disant que la porte est ouverte que ce n’est pas la peine d’escalader. Un petit clin d’œil !
C'est aujourd'hui dimanche et comme d'habitude, le jour du Seigneur en Espagne tout est « cerrado ». Heureusement chacun a quelques réserves au fond de son sac et l'hospitalero a de quoi étancher notre soif ! On convertit vite tout cela en un apéro dînatoire bien sympathique.
Les restes d'un pèlerin |
Retenue de Alcantara |
Pont en construction sur la voie grande vitesse |
Marc et Dominique |
Dîner à l'albergue avec Rémi, Miguel, Marc, Aldebert et Dominique |
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