Samedi 12 mai 2018 : Valdesalor - Casar de Cáceres 24 km
Hier,
au retour du restaurant, je rencontre quelques soucis avec mes
lunettes : un verre est tombé et avec lui, comme de bien
entendu, la minuscule vis qui tient le cerclage. Moment de frayeur,
un peu semblable à celui que j'avais connu avec la perte de mes
chaussures, car s'il y a bien un accessoire aussi indispensable au
marcheur que ses godillots, ce sont ses lunettes. Encore un miracle,
peut-être parce que je suis sur le chemin de Saint-Jacques, je
retrouve sur le sol le verre et la vis. José, le madrilène, vient à
mon secours pour la réparation ; à l'aide de son canif, il me
remet tout cela en place et parviens à serrer la vis. Muchas
gracias José : j'en serai pour une bière ce soir !
L'étape du
jour devrait, si on respecte le guide, nous conduire à Caceres ;
mais José, celui qui vient de réparer mes lunettes, nous avait
parlé du festival de musique qui avait lieu ce Week-end et qu'en
conséquence il serait certainement difficile de trouver un lieu pour
dormir. Nous avons écouté son conseil et avons choisi de pousser
jusqu'à Casar de Caceres ; comme hier nous avions allongé
l'étape, nous ne sommes plus qu'à 12 km de Caceres. Il n'est pas
encore 10 h lorsque j'y parviens. Je vais disposer de beaucoup de
temps pour visiter et découvrir la ville, son centre historique bâti
à l'intérieur d'une haute muraille, l'église Santa Maria, la Plaza
Jorge, la Plaza Mayor où je prendrai un café à la terrasse d'un de
ses nombreux bars qui bordent la place.
J'atteins Casar de
Caseres vers 14 heures ; L'albergue municipale est située au
bout d'une longue rue, sur une petite place à côté de la mairie.
Dans le dortoir tous les couchages sont occupés, hormis un lit à
l'étage, face à la porte des toilettes. C'est décidé, je ne
dormirai pas là, je n'ai pas envie d'entendre des va-et-vient et des
bruits de chasse d'eau toute la nuit. Faisant le tour des lieux, je
repère un local à vélo et imagine tout de suite qu'en y glissant
un matelas j'y serai mieux installé que devant les WC.
La plupart des amis
sont arrivés bien avant moi et ont pu choisir leur couchage. Il y a
là les amis Italiens : Vani, Pietro et Antoine, mais aussi
Jörgen, Marc, Dominique. Kirski arrive un peu plus tard ; elle
souffre abominablement des pieds ; pour demain elle devra tirer
des plans. Nous dînons tous ensemble dans un restaurant de la place.
Un jeune Espagnol se joint à nous ; il passe une semaine de
congé sur le Chemin. Aujourd'hui, c'est son anniversaire, il a 37
ans ; le patron, pour l'occasion, nous offre le Limoncello.
 |
| Entrée à Caceres |
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| Plaza Mayor |
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| Prêt pour le festival |
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| Casa del toro |
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| L'albergue |
 |
| La rue pricipale |
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| Ma chambre : local à vélo! |
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| Dominique |
 |
| Serge |
 |
| Jörgen |
 |
| Avec Carlos |
L'étape du
jour devrait, si on respecte le guide, nous conduire à Caceres ;
mais José, celui qui vient de réparer mes lunettes, nous avait
parlé du festival de musique qui avait lieu ce Week-end et qu'en
conséquence il serait certainement difficile de trouver un lieu pour
dormir. Nous avons écouté son conseil et avons choisi de pousser
jusqu'à Casar de Caceres ; comme hier nous avions allongé
l'étape, nous ne sommes plus qu'à 12 km de Caceres. Il n'est pas
encore 10 h lorsque j'y parviens. Je vais disposer de beaucoup de
temps pour visiter et découvrir la ville, son centre historique bâti
à l'intérieur d'une haute muraille, l'église Santa Maria, la Plaza
Jorge, la Plaza Mayor où je prendrai un café à la terrasse d'un de
ses nombreux bars qui bordent la place.
J'atteins Casar de
Caseres vers 14 heures ; L'albergue municipale est située au
bout d'une longue rue, sur une petite place à côté de la mairie.
Dans le dortoir tous les couchages sont occupés, hormis un lit à
l'étage, face à la porte des toilettes. C'est décidé, je ne
dormirai pas là, je n'ai pas envie d'entendre des va-et-vient et des
bruits de chasse d'eau toute la nuit. Faisant le tour des lieux, je
repère un local à vélo et imagine tout de suite qu'en y glissant
un matelas j'y serai mieux installé que devant les WC.
La plupart des amis
sont arrivés bien avant moi et ont pu choisir leur couchage. Il y a
là les amis Italiens : Vani, Pietro et Antoine, mais aussi
Jörgen, Marc, Dominique. Kirski arrive un peu plus tard ; elle
souffre abominablement des pieds ; pour demain elle devra tirer
des plans. Nous dînons tous ensemble dans un restaurant de la place.
Un jeune Espagnol se joint à nous ; il passe une semaine de
congé sur le Chemin. Aujourd'hui, c'est son anniversaire, il a 37
ans ; le patron, pour l'occasion, nous offre le Limoncello.
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