Hier, je disais qu’Ourense était arrosé par le Rio Miños (Minho en portugais), un fleuve qui sert de frontière naturelle entre l’Espagne et le Portugal. Ce fleuve est entré dans ma vie en 2018 lorsque je pérégrinais sur le Camino de la Costa au Portugal. Traversant au petit matin, dans une petite barque qui de surcroît prenait l’eau, son large estuaire qui s’ouvre sur l’océan Atlantique, j’ai bien failli sombrer dans ses eaux noires et tumultueuses. J’ai fait le récit de cette aventure rocambolesque dans une nouvelle qui entre parenthèses fut primée par le journal Le Pèlerin (en toute modestie) et que l’on peut retrouver en suivant le lien : https://nouvelles-sacre-chemin.blogspot.com/search/label/1-Naufrage%20sur%20le%20Rio%20Minho?m=1
Aujourd’hui, aucun risque de ce type, un large pont permet de rejoindre l’autre rive ; un pont construit par les Romains, c’est dire qu’il doit être à même de supporter le poids d’un pauvre pèlerin 🤣🤣
Passé le pont sur le Rio Miño, le chemin grimpe sans cesse sur plus de 5 kms ; comme réveil il y a plus soft ! C’est au sommet de cette côte que je franchis la borne mythique des 100 kms. Pour expliquer, 100 kms c’est la distance minimale qu’un pèlerin doit parcourir à pied pour prétendre au diplôme que l’on appelle la Compostella. Pour moi pas d’inquiétude, il est 5 fois mérité !🤣🤣
Ciel un peu voilé aujourd’hui : la pluie n’est plus loin, elle est annoncée pour samedi😩😩; pas drôle, il va falloir bâcher !
Ce soir, je suis à CEA ; pas le Comité à l’Energie Atomique, mais un tout petit village de Galice, à 84 kms de Santiago.
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| Plaza Mayor |
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| Le pont romain au petit matin |
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| Plaza Mayor |
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| Hébergement pour pèlerin nécessiteux |
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| Pavage romain |
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| C’est jour de marché |
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| L’albergue de Cea |
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| La dame prépare mon repas |
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